Mireille Maquoi

Autrice

Après un doctorat en philosophie et lettres, j’ai enseigné dans une école de futurs officiers. Dans le même temps, j’ai animé à Namur un « Atelier de français » pour favoriser l’apprentissage ludique de cette langue. Aujourd’hui, je me consacre à l’écriture.

Mon histoire

Ma mère était institutrice et j’aimais bien la rejoindre dans sa classe pour aider les bambins à déchiffrer les lettres. Mon père avait toujours le nez dans son journal ou dans un livre, l’image que je garde de lui est celle de ses énormes lunettes à monture noire.
Après une thèse de doctorat en philosophie et lettres, tâche souvent solitaire, j’ai eu besoin de relations sociales et je me suis tournée vers l’école. Je fus la première femme à pénétrer dans cette forteresse masculine qu’était l’Ecole Royale des Cadets de Bruxelles, et vous raconter mes aventures pourrait aisément faire l’objet d’un roman.

À Namur, j’ai fondé un Atelier de français pour accueillir tous ceux, enfants ou adultes, qui souhaitaient améliorer leur expression écrite ou orale en français. L’envie d’écrire, tapie dans l’ombre, attendait son heure. J’ai renoué avec elle en rédigeant le compte-rendu d’une journée à Liège avec un groupe de personnes déficientes visuelles. Leur guide, devenu mon compagnon, me l’avait demandé pour sa revue. J’y ai pris tant de plaisir que j’ai quitté au plus tôt mon poste de professeur pour me consacrer librement à l’écriture, j’avais beaucoup de temps à rattraper !

Mon vœu le plus cher, c’est que mes livres ressemblent à ceux que j’aime lire, ceux qui racontent une histoire pleine d’humanité dans un style sobre et juste. Tout un programme, croyez-moi. Je laisse les sujets venir à moi, et s’imposer peu à peu. Rien n’est tracé d’avance, je m’essaie à tout ce qui m’interpelle. J’aime changer de genre et de style. Je compose mes histoires en marchant, dans la campagne, sur la plage ou dans les bois. L’écriture, comme la vie, c’est le mouvement.