Le bleu, le blanc, le rouge … avec le vert de l’espérance. Le contenu de cette palette reprend les couleurs réunies des deux pays, France et Ouzbékistan. Un cocktail de couleurs qui aurait pu faire le bonheur d’Elena, et pourtant.
Merci, Madame Maquoi, pour ce livre passionnant dont les pages se tournent toutes seules.
Malheureusement, Elena n’est pas une fiction, elle est bien réelle. Si nous prenons la peine d’observer les gens qui marchent dans la rue, nous nous rendrons très vite compte que des « Elena », il y en a plus qu’on ne veut le voir.
A la fin du livre, nous ne pouvons nous empêcher de faire une pause, d’attendre une issue positive car nous sommes formatés pour ça. Avoir une belle fin, une belle rencontre, c’est tellement plus sécurisant, réconfortant et pourtant …
Où sont les « Elena » et ses paires aujourd’hui ?
Un livre exceptionnel qui remet nos envies personnelles en question mais qui le soir venu, ne nous empêchera pas d’être installé confortablement dans un fauteuil, devant un feu ouvert pendant que les « Elena » chercheront où passer
la nuit …
Un sujet douloureux à aborder et traité avec tellement de brio !
Bénédicte Servatius